Le Japon est un pays plein de fantaisie. Il renferme une culture profonde et complexe qui cache une certaine poésie. Dans ce folklore, on retrouve une catégorie de guerriers emblématiques : les Samouraïs. Ces soldats sont tellement connus qu'il est impossible de s'y tromper. Mais comment étaient-ils réellement ? Leur image a souvent été utilisée dans la littérature ou la culture populaire, mais de nombreux aspects d'eux restent inconnus. Partons sur les traces des guerriers samouraïs.
Les samouraïs, des guerriers serviteurs !
Le samouraï est connu comme une classe de guerriers originaires du Japon. Ce terme appartient au champ lexical de la servilité. Comme en témoigne son origine étymologique "saburau", un verbe japonais qui, traduit, devient "servir". Ils sont donc à considérer comme des mercenaires qui travaillent sous les ordres d'un seigneur. Les samouraïs appartiennent à une classe supérieure de guerriers. Ils travaillent comme gardiens de la cour impériale et défendent la haute noblesse. Ils sont toujours représentés comme des cavaliers lourdement armés et revêtus d'une armure majestueuse. Si la plupart d'entre eux travaillaient au service d'un maître, d'autres étaient réputés être des vagabonds. On les appelait "ronin" ; ils étaient libres et n'obéissaient à personne. Mais en privé, une grande partie des ronins étaient de simples soldats paysans qui vivaient à l'écart des guerres entre seigneurs.
Les samouraïs, une histoire complexe qui inspire de nombreux auteurs !
On trouve les premières évocations des samouraïs à partir du Xe siècle, au Japon. Mais ils sont encore employés dans les forces militaires jusqu'au début du 19e siècle. Grâce à leur fort armement et à leur loyauté, les samouraïs étaient les composantes essentielles des armées japonaises à l'époque médiévale. La légende des samouraïs a été construite par la littérature en général. En effet, ces illustres guerriers ont été les modèles de divers récits emblématiques de la culture japonaise. Ils étaient admirés pour leur courage et leur grand sens de l'honneur. Malheureusement, l'héritage laissé par les samouraïs s'estompe peu à peu. Leur disparition commence au début de la période Meiji (1868-1912). Dès lors, ils perdent la plupart de leurs privilèges.
Le samouraï, un guerrier à l'arsenal terrifiant !
En matière d'armement, les samouraïs étaient gâtés. En effet, ils disposaient d'un large éventail d'armes blanches. Il existe une dizaine d'armes qui sont considérées comme les plus meurtrières. Tout d'abord, ils disposaient de couteaux classiques. Il y a le Katana, une longue lame de 60 centimètres que le samouraï portait à la taille. Ou le wakisashi, un sabre plus court très similaire au katana. Ces deux-là sont les plus célèbres, mais il en existe encore beaucoup d'autres. Pour les combats à distance, les samouraïs disposaient également du yumi (un arc), du yari (la lance du samouraï). Ils avaient aussi à leur disposition une hache, le masakari et de nombreuses autres armes, toutes aussi mortelles les unes que les autres.